coincée dans le verre du miroir d'Alice

ou à cheval sur le dos de peter pan! voilà mon problème, (enfin un bout), je vis encore dans la pensée magique, que je refuse obstinement de lâcher, sous peine d'attaque de panique..... là je pose pas la question, je sais que c'est grave, docteur! je voudrais fermer les yeux et me réveiller heureuse, au beau milieu d'un épisode (joyeux) de la maison dans la prairie.... je voudrais que le prince charmant existe, mais aussi que ce soit bomari (beaucoup moins éprouvant que de tout lâcher pour en chercher un autre), mais encore plus con que de simplement admettre qu'il n'existe pas!!! 

je dois lâcher prise, lâcher prise, lâcher prise....

nus sommes arrivé à parler 1minute et demi sans crier, juste parler, j'ai pu dire un bout de mon angoisse, on a presque failli se rejoindre... le téléphone a sonné  (le téléphone est son plus fidèle amant)...je tremble...

Comments

[winon]

oui je lui écris parfois, quand les mots débordent sur le silence entre nous... je sais qu'il lit, il ne répond jamais, ni par écrit ni par des mots, mais je sais qu'il a lu, donc il doit bien répondre à sa façon....
dire, même sans le mettre en accusasion est un défit de haut niveau que je perd presque à tout les coups, il souffre tellement, que sa défensive est comme ses foutus alarmes de voiture de luxe, même une caresse les fait hurler! cela dit je prend note de vos conseils et je les muris, merci..

[Anne]

Pour mettre les choses à plat l'autre jour j'ai écrit à mon mari, il ne m'écoute pas, a une théorie sur tout, pour lui je me crée des problèmes pour rien. Pourquoi ne pas prendre une feuille de papier et comme Tristana le propose mettre à plat ton malaise et lui donner à lire? Des fois ça aide :)

[Tristana]

"Cessez d'être gentil, soyez vrai", sur la communication non violente, de Thomas d'Ansembourg... peut-être une piste à suivre...

[Tristana]

Quel risque prendriez vous à lui parler... de vous, de votre ressenti, de vos besoins ? En commençant vos phrases par "je me sens,.. je suis,..j'ai besoin de,... j'ai besoin que...", vous ne Le mettez pas en accusation (donc en position de se défendre), vous ne faites alors qu'exprimer ce qui se passe au fond de vous, et qu'il ne peut/veut/sait peut-être pas deviner ou comprendre... Beaucoup de choses qui "vont sans dire" vont encore mieux... en le disant... Non ?