Voilà un mois que je reste silencieuse... du moins en ce lieu... mais il se passe des choses! oui beaucoup même, encore et toujours, trop, etc... bon j'ai besoin de mettre ces choses à plat. J'aurais pas le temps ni l'énergie ce soir, heu ce matin enfin maintenant. Mais je vais en sortir un bout, en espérant que ça me permette de m'endormir, après...
1, j'ai cogité, débattu avec moi même, décidé et annoncé que je quitterai le boulot fin août. "Fin de contrat" et point. j'ai d'autres urgences à gérer.
2, j'ai du me rendre à l'évidence : je suis en plein sevrage médicamenteux et je découvre avec une navrante naïveté tout le sens du mot "sevrage".... naïveté aurait été déjà pathétiquement humiliant juste en soi, mais évidemment ça va bien au delà puisque c'est aussi physiquement très éprouvant, effrayant, douloureux et psychologiquement à la limite du soutenable. Résultat : je suis non seulement nauséeuse, en déséquilibre permanent (vertiges), angoissée à en pleurer, mais aussi agressive, en colère contre le monde entier y compris mes proches, et d'une manière globale mysanthrope (no coment)...
3, je suis en colère, en colère en colère, je sais ça déborde du petit 2 mais c'est que surêment c'était pas assez développé. Je suis "colère"! est ce une forme de thérapie de mes états de panique ? est ce enfin le mal qui me ronge qui sort de mes tripes par ma bouche au travers d'un comportement proche de la louve "enragée" que j'ai l'impression d'être devenue? je l'espère pour moi, je me demande si je vais parvenir à endiguer ce flot de fureur avant d'avoir calciner tout ce qui tente de s'approcher de moi de trop près. Je parle bien sûr de namoureux (qui se retrouve mis à l'écart pour cause de risque d'incendie sanglant sur sa personne), des quelques personnes que j'apprécie (en tant normal) et qui pourraient faire les frais de mes crocs acérés. J'évite soigneusement de m'en prendre à me fifille, rassurez vous... alors il ya comme un climat de sauvagerie en moi qui finit par me faire peur, quand même...
4, il va bien falloir que je parvienne à diriger ma colère là où elle se justifie, que je l'exprime sans commettre de meurtre et que je recommence à être civilisée, sans pour autant recommencer à m'écraser et tout ça sans retomber dans le cycle infernal des dépendances chimiques qui m'ont en sommes, pas mal abîmées, hein!
5, bien sûr il faut que je fasse tout ça en prenant bien en compte que j'ai un exmari totalement pathogène dans mon environnement et que si je commençais par m'occuper de lui dire ce qu'il mérite d'entendre, yaurait une bonne partie du boulot qui serait plus à faire....